Les Collections

UNE COLLECTION D’ART SACRÉ

Statues, tableaux, ivoires, pièces d’orfèvrerie liturgique constituent la collection d’art sacré qui compte quelque 150 œuvres réparties dans les salles du trésor. La collection contient quelques pièces maitresses, comme l’ostensoir de Thomas Lissau, exécuté au 17e  siècle, le reliquaire du Saint Sang, chef-d’œuvre d’orfèvrerie émaillée offert par Philippe le Bel à Notre-Dame de Boulogne en 1308 et plusieurs Vierges à l’Enfant médiévales.

Couronne de la Vierge Nautonière

Commandée en 1885 pour le couronnement de la statue de la Vierge, cette couronne est l’œuvre de l’orfèvre Germain Bapst. Elle est copiée sur le modèle de la couronne que Godefroy de Bouillon, fils du comte de Boulogne Eustache II et l’un des principaux chefs de la Première Croisade aurait refusé de porter en rejetant le titre de roi de Jérusalem et envoyée à sa mère Ide de Lorraine. Sertie de pierres et de bijoux traditionnels boulonnais offerts par les Dames de la marine, elle témoigne de la ferveur et de la dévotion dont bénéficiait l’image de Notre-Dame de Boulogne.

Reliquaire du Saint Sang

Par sa beauté formelle et par les conditions de son appartenance à Notre-Dame de Boulogne, cette remarquable pièce d’orfèvrerie du 14e siècle, attribuée à Guillaume Julien, constitue la pièce maîtresse du trésor d’art sacré. Le reliquaire du Saint Sang est une œuvre unique sous bien des aspects : réceptacle de la précieuse relique du sang du Christ et probable don royal effectué par Philippe le Bel, chef-d’œuvre artistique et témoin miraculé des richesses de l’ancienne église Notre-Dame dévastées par la Révolution française.

Notre-Dame des Ardents, dite Notre-Dame du Joyel

Datée des années 1320-1340, cette Vierge à l’Enfant appartient à la commune de Wambercourt dans le Montreuillois, où elle était vénérée dans une chapelle comme Notre-Dame des Ardents, invoquée contre les maladies. Confiée en 1983 au dépôt d’art sacré de la crypte de la basilique, elle en est l’œuvre sculptée la plus ancienne et la plus vénérable, tant par son caractère votif que par ses qualités artistiques qui l’inscrivent dans l’influence du style courtois parisien.

Notre-Dame des Ardents, dite Notre-Dame du Joyel

Datée des années 1320-1340, cette Vierge à l’Enfant appartient à la commune de Wambercourt dans le Montreuillois, où elle était vénérée dans une chapelle comme Notre-Dame des Ardents, invoquée contre les maladies. Confiée en 1983 au dépôt d’art sacré de la crypte de la basilique, elle en est l’œuvre sculptée la plus ancienne et la plus vénérable, tant par son caractère votif que par ses qualités artistiques qui l’inscrivent dans l’influence du style courtois parisien.

L’ostensoir de Lissau

Impressionnant par sa taille et son décor foisonnant, cet ostensoir baroque est une illustration du culte de l’Adoration de la Sainte-Hostie, particulièrement développé après la Contre-Réforme. Au 17e siècle, la virtuosité des orfèvres anversois s’exprime opportunément dans la création de ces objets de culte particulièrement prisés comme en témoigne Thomas Lissau, l’auteur de ce chef-d’œuvre en 1667.

Chapiteaux romans

La crypte médiévale conserve plusieurs de ses chapiteaux d’origine. Datant vraisemblablement de la fin du 11e siècle, ils comptent parmi les plus anciens témoignages de l’art roman dans le nord de la France et témoigneraient des liens de parenté stylistique avec l’Angleterre. Certains sont simplement ornés de volutes, d’autres sont figurés, sculptés de représentations animales ou humaines caractéristiques des chapiteaux romans.